Publié le : Dernière Mise à jour : 17.11.2022Par : Lilian Fautrelle
Une présentation inerte mais insistante, au plus près des poissons endormis par le froid, est un passage obligé pour les réveiller un peu et déclencher des touches.
Crédit photo Lilian Fautrelle
En situation d’étiage hivernal, il est fréquent que les plus grands silures entrent dans des phases de léthargie plus ou moins prononcée. Et si dans ce cas précis, le geste approprié pour déclencher des touches, c’était… de ne rien faire du tout ?
En hiver, dans des conditions d’étiage et d’eaux froides (moins de 7°C), quand le soleil peine à réchauffer la surface, le métabolisme du silure tourne au ralenti. Il modifie significativement ses habitudes de vie, passant de longs moments dans une sorte de somnolence léthargique.
Un B ou un V
Certains individus s’envasent tout ou partie, pour préserver un maximum de chaleur corporelle. Les plus petits de moins du mètre semblent avoir disparu de la rivière, on ne les retrouvera qu’au printemps suivant. D’un point de vue neurophysiologique, un animal en hibernation (avec un b) abaisse son état de vigilance jusqu’à une léthargie très prononcée. Seules restent actives les petites zones cérébrales dédiées à ses fonctions vitales. En hivernation (avec un v), l’animal (notre grand silure ici) abaisse son état de vigilance à une somnolence parfois longue mais pendant laquelle l’ensemble de son cerveau reste tout à fait réactif. Il est donc en capacité,…
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