La grosse canicule de juillet dernier l’a encore prouvé : nous sommes de plus en plus souvent confrontés au bouleversement climatique, en particulier à la multiplication des périodes chaudes et ensoleillées. Et, les eaux se réchauffant, les taux d’oxygène baissent, obligeant les poissons à se déplacer à la recherche de zones plus propices à leur survie. C’est là qu’il faut aller les chercher.
Les eaux qui se réchauffent sont propices au développement des algues et herbiers en tout genre. Si ce phénomène est inquiétant sur les cours d’eau de première catégorie, cela peut devenir un allié précieux pour le pêcheur au coup et au feeder en seconde catégorie et dans les zones déjà riches en matière organique.
Repérage visuel
Sur de nombreux canaux, étangs et rivières, de nettes bandes de verdure apparaissent en effet dans les zones les moins profondes, souvent en bordure, parfois au large. Les herbiers préférés des pêcheurs sont les nénuphars, avec leurs grosses feuilles qui génèrent une ombre généreuse au profit des poissons. Une première analyse rapide consiste à tenter de repérer une éventuelle présence de poissons en activité à proximité.…
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