Les espèces migratrices sont soumises à des règlements très spécifiques en fonction des cours d’eau où elles transitent, avec des modes et des périodes de pêche très encadrées. Le monde des migrateurs est vaste mais étroitement surveillé!
Les définitions scientifique et juridique d’une espèce migratrice ne sont pas exactement les mêmes. Il nous faut distinguer les espèces dites holobiotiques des thalassotoques et des potamotoques. Malgré ces noms un peu barbares, ces notions sont simples. Une espèce holobiotique est migratrice mais reste toujours en eau douce, le brochet en est un exemple. Son équivalent marin est une espèce thalassique qui migre mais reste exclusivement en mer.
D'une eau à l'autre
D’un point de vue juridique, ces espèces ne sont soumises à aucune réglementation particulière. Pour que le Code de l’environnement trouve à s’appliquer, il faut qu’il y ait transfert entre eau douce et eau salée. Ainsi, les espèces thalassotoques naissent en mer mais viennent grandir en rivière. Citons la plus connue, l’anguille. Une espèce potamotoque fait l’inverse : elle naît en eau douce pour s’en aller grossir en mer. Parmi elles, on ne présente plus le saumon atlantique (Salmo salar) ou…
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