Autant pour tenter d’expliquer un succès qu’un échec, trop de pêcheurs ont le tort de se focaliser uniquement sur le choix de tel ou tel leurre. Pour Thierry Bruand, le chemin qui mène globalement à une certaine réussite, sur l’ensemble d’une saison, est ailleurs. Il passe notamment par les spots moins connus, là où les poissons sont les plus agressifs.
Demandez à un pêcheur aux leurres comment il vient de prendre sa dernière truite et, la plupart du temps, il vous indique le leurre utilisé. C’est classique… avec la jeune génération. L’information est certes intéressante car on peut en déduire sa catégorie (dur ou souple, à palette ou sans, par exemple) déjà plus importante en soi que le modèle lui-même.
Pas primordial
Mais pour moi, c’est loin d’être le renseignement le plus essentiel. Formulons une hypothèse. Si dix pêcheurs non débutants prospectent un poste assez marqué occupé par une fario agressive, sept d’entre eux la prendront probablement, les autres non, pour des raisons de chance, de stratégie ou de dextérité à l’instant T. Et ces sept pêcheurs y parviendront avec un leurre différent, parfois même très différent. Tout cela pour dire que…
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